Où en est le marché de l’immobilier en Dordogne

Ces derniers mois, la forte reprise a joué sur les volumes, pas sur les prix.

Agents immobiliers, notaires et autres professionnels du secteur sont formels : 2017 a confirmé de belle manière la reprise de 2016 et ce, après des années atones… La crise de 2008 a en effet eu énormément d’impact en Dordogne, tant sur les prix que sur les volumes. La reprise est donc une bonne nouvelle. Et le début de 2018, même hésitant, ne marque pas de recul.

Mais ce regain de dynamisme ne signifie pas, du moins pour l’instant, que les prix repartent à la hausse. Tant pis pour les vendeurs, mais tant mieux pour les acquéreurs. “Un bien proposé au-dessus de son prix ne se vend pas, alors que s’il est au juste prix, il peut partir au plus tard dans les soixante jours”, note Bernard Doudet, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) en Dordogne et responsable de l’agence Citya de Périgueux.

Le retour d’acquéreurs aisés

Si la clientèle des primo-accédants peut ainsi satisfaire ses besoins, avec un budget modeste mais adapté au salaire moyen dans ce département rural, et craquer pour une maison entre 100 000 et 150 000 euros, les professionnels notent aussi le retour d’acquéreurs plus aisés. Il peut s’agir, comme l’explique Me Vincent Barnérias, le président de la Chambre des notaires de Dordogne, de cadres souhaitant profiter de bas prix ou mutés, mais aussi de retraités souhaitant s’installer en Périgord et disposant de moyens plus conséquents après la revente de leur bien dans des territoires au marché plus tendu, donc plus cher.

Résultat ? Les biens au-dessus de 200 000 euros, qui avaient du mal à partir, trouvent désormais preneurs, s’ils sont bien situés. Même les propriétés d’exception, autour de 600 000 euros, séduisent à nouveau, y compris les étrangers, les Anglais qui reviennent, des Allemands, des Australiens ou Américains, comme le souligne Me Marie-Agnès Cabanel, notaire à Sarlat.

Enfin, en zone urbaine, comme à Périgueux, le marché voit revenir des investisseurs, notamment bordelais, qui veulent profiter des prix bas pour accroître la rentabilité de biens voués à la location.

Afin d’éclairer ces différents points, la rédaction de “Sud Ouest” Dordogne vous proposera ce mercredi 21 mars un dossier complet, dans son édition papier et sur sudouest.fr.

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