Logement : évaluer la performance énergétique avant travaux

Quel que soit le type de travaux envisagés, avant de vous lancer, il est indispensable de faire un point sur l’état énergétique de votre logement. Un diagnostic de performance énergétique (DPE) couplé avec une étude thermique s’impose.

LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (DPE)
Pour connaître les points faibles de votre logement et savoir où intervenir, il existe le diagnostic de performance énergétique (DPE). Au-delà de l’obligation réglementaire de réaliser un DPE lors de la vente ou de la mise en location d’un logement, il est intéressant de le faire établir pour obtenir un diagnostic objectif de “l’état énergétique” d’une maison ou d’un appartement. Il peut vous aider à prévoir vos travaux. Le DPE décrit le logement (surface, orientation, murs, fenêtres, matériaux…), ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation et leurs conditions d’utilisation, la quantité d’énergie qu’il consomme ainsi que des conseils de comportement et de travaux pour dépenser moins d’énergie. Il indique, suivant les cas, soit la quantité d’énergie effectivement consommée (sur la base de factures), soit la consommation d’énergie estimée pour une utilisation standardisée du logement. Il est valable en principe 10 ans. Il vous coûtera entre 100 et 250 € environ. Les tarifs n’étant pas réglementés, pensez à faire jouer la concurrence en contactant plusieurs diagnostiqueurs de votre région.

QUELS SONT LES POINTS ANALYSÉS PAR LE DPE ?
Le diagnostic de performance énergétique doit obligatoirement être réalisé par un professionnel certifié par le Cofrac (Comité français d’accréditation). Sa lecture est facilitée par deux étiquettes à sept classes de A à G (A correspondant à la meilleure performance, G à la plus mauvaise).

  • – L’étiquette énergie indiquant la consommation énergétique annuelle du logement sur une échelle allant de A (consommation faible, inférieure à 51 kilowattheures/ m2) à G (consommation importante, supérieure à 450 kilowattheures/m2),
  • – L’étiquette climat pour connaître l’impact annuel de cette consommation énergétique sur les émissions de gaz à effet de serre CO2 sur une échelle allant de A (émission faible, inférieure ou égale à 5 kg d’équivalent carbone/m2 par an) à G (émission importante, supérieure à 80 kg d’équivalent carbone/m2).

Pour plus de transparence, une fiche technique est aussi annexée au DPE dressant la liste exhaustive des données entrées par le diagnostiqueur dans la méthode de calcul.

UNE ÉTUDE THERMIQUE
La réalisation d’un DPE est une bonne chose, mais nettement insuffisante si vous souhaitez vous lancer dans la rénovation d’une habitation. Car toute la difficulté est de savoir quels travaux entreprendre, dans quel ordre et pour quel budget. Ce qui n’est pas si simple ! Seule une étude thermique, véritable carnet de santé de votre logement, vous le permet. En plusieurs pages, ce document dresse un constat précis des coûts, des déperditions, de l’état de l’habitation ainsi qu’un plan de travaux pour rendre celle-ci plus économe, plus confortable et plus saine. Vous avez ainsi la garantie de rénover votre habitat sans vous tromper et de le valoriser au maximum de son potentiel. Les prix sont libres et dépendent de l’ampleur de votre projet. Comptez pour l’établir environ 300 à 500 €, selon la taille de votre logement. N’hésitez pas là encore à faire à jouer la concurrence entre plusieurs bureaux d’étude thermique près de chez vous. Pour un éco-prêt à taux zéro, il vous sera préalablement demandé de fournir les résultats d’une étude thermique.

UN DEVIS EN BONNE ET DUE FORME
Sauf urgence absolue (fuite de gaz, inondation…), la rédaction d’un devis est obligatoire dans le secteur du bâtiment dès lors que le montant estimé est supérieur à 150 € (Arrêté du 2 mars 1990 relatif à la publicité des prix des prestations de dépannage, de réparation et d’entretien dans le secteur du bâtiment et de l’équipement de la maison). Daté et signé par le professionnel, ce document doit mentionner :

  • – le nom et l’adresse de l’artisan ou de l’entreprise,
  • – le nom du client et le lieu d’exécution des travaux,
  • – la durée de validité de l’offre,
  • – le détail de chaque prestation, en quantité et le prix unitaire,
  • – le prix de la main-d’œuvre, les frais de déplacement le cas échéant,
  • – la somme globale à payer HT et TTC.

En principe gratuit, rien n’interdit à un professionnel de proposer des devis payants, notamment s’il doit se déplacer ou si une étude approfondie de la situation s’impose. Vous devez alors en être clairement informé par écrit sur le devis. Libre à vous ensuite de l’accepter ou non. Le devis le plus cher n’e st pas forcément un gage de qualité par rapport à un autre moins cher. C’est pourquoi, bien que cela soit fastidieux, il est indispensable de prendre le temps de lire en détail chaque devis et de comparer ce qui est comparable. Ce qui n’e st pas toujours aisé, car les formulations diffèrent d’un artisan à un autre.

Bien plus qu’un simple papier, une fois signé par le professionnel et son client, le devis devient un contrat ferme qui engage les deux parties.

pleinevie.fr

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