Dans un communiqué publié le 4 octobre à l’occasion des Journées mondiale et arabe de l’habitat, le ministère marocain de l’habitat et de l’urbanisme a annoncé que le déficit en logements du pays était passé de 1,2 millions d’unités en 2002 à 400 000 unités en 2018. Soit une réduction de 800 000 unités en 16 ans.
Cette « performance » constitue selon le ministère « le témoignage des efforts entrepris par le gouvernement marocain en vue d’améliorer les conditions de vie des citoyens en leur offrant un logement décent, abordable et adapté aux différentes couches sociales. Notamment à travers le Programme national villes sans bidonvilles lancé en 2004 ».
Ainsi, depuis cette date, 59 villes sur les 85 ciblées ont été déclarées sans bidonvilles, contribuant à l’amélioration des conditions de vie de plus de 1,5 million d’habitants.
Par ailleurs, la mise à niveau de quartiers sous équipés et non réglementaires a permis de généraliser l’accès aux équipements et infrastructures de base, améliorant les conditions de vie de 1,6 million de ménages, soit près de 8 millions d’habitants.
Le ministère marocain de l’habitat et de l’urbanisme assure que les efforts consentis par le Maroc pour améliorer les conditions de vie des citoyens « sont servis par des dispositifs d’accompagnement innovants et dont de nombreux pays, notamment africains, tentent de s’inspirer ».
Ainsi, la mobilisation du foncier public et le développement du partenariat avec le secteur privé pour la promotion de l’habitat social ont permis d’accroître les capacités de production de logements au Maroc. « L’Etat a mené aussi une réforme de son système juridique qui s’est traduite par l’élaboration d’un bon nombre de lois pour mieux encadrer le secteur, y encourager l’investissement et faciliter l’accès au logement aux citoyens appartenant aux différentes couches sociales », fait remarquer le ministère.