Immobilier : les avantages et les inconvénients d’acheter en SCI

La Société civile immobilière (SCI) constitue un bon modèle pour investir à plusieurs, à condition de connaître ses droits et ses obligations et de peser le pour et le contre.

La création d’une Société civile immobilière (SCI) est relativement facile. Rédaction des statuts, publication d’une annonce légale, immatriculation au greffe, la plupart des démarches nécessaires peuvent aujourd’hui s’effectuer en ligne.

Les associés s’engagent à organiser une assemblée générale annuelle, dont le procès verbal doit être archivé, et à tenir une comptabilité rigoureuse. Sachant que la responsabilité de chacun d’entre eux reste proportionnelle à son investissement.

Les atouts d’une SCI
Ce montage se présente comme idéal pour acheter à plusieurs ou transmettre plus facilement un bien à ses enfants. Que l’objectif soit de loger un des membres de la famille ou de réaliser ensemble un placement dans l’immobilier locatif.

La SCI n’exige pas d’investissement initial minimum et son cadre légal est souple. Elle bénéficie de la capacité de chacun des associés à mobiliser des capitaux, ce qui facilite l’obtention d’un prêt bancaire. Elle permet aussi le partage des charges.

Les contraintes de la SCI
Les associés possèdent des parts sociales mais ne sont pas directement propriétaires. Ils doivent se plier à la majorité pour chaque décision. Ce qui peut prendre du temps, surtout en cas de désaccord.

La sortie de la SCI constitue un moment délicat. S’il s’agit d’une vente, le montant revient à la société et non directement aux associés. Le gérant répartit la somme en fonction des parts sociales de chacun.

Au nom de la même logique, en cas de succession, le conjoint survivant, s’il est habitant, ne dispose pas du droit temporaire de logement.

Enfin, si un seul des associés vend ses parts, elles sont soumises à des droits d’enregistrement et, le cas échéant, à l’impôt sur la plus-value.

actu.fr

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