Immobilier : le succès des maisons à 1 euro

Victoria est enseignante-chercheuse. À 30 ans, elle est l’heureuse propriétaire d’une maison de trois pièces, achetée un euro. Pour en devenir propriétaire, elle a dû répondre à trois critères : être résidente de Liverpool, travailler et avoir les moyens d’effectuer les travaux, car à l’achat ces maisons sont inhabitables. “Payer une livre nous donne juste le droit d’être propriétaire. En fait, ces maisons n’ont pas de fenêtres, pas d’électricité, pas de gaz ni de chauffage. Il n’y a rien de fonctionnel, il n’y a même pas de toit. Tous ces travaux coûtent beaucoup d’argent”, explique Victoria. En réalité, elle a dépensé 40 000 livres, soit 45 000 euros pour cette maison qu’elle n’a pas le droit de vendre ni de louer pendant cinq ans. Le but : éviter la spéculation et transformer ce quartier populaire en installant des propriétaires.

Des maisons estimées à 70 000 livres
Sur 100 maisons concernées, 54 ont déjà été vendues. D’ores et déjà le quartier se redynamise avec une nouvelle école, un centre de soins et des commerces. Mais le changement amorcé par ces maisons n’a pas atteint tous ses objectifs. Abandonné pendant des années, le quartier a été squatté par les dealeurs. Les élus de Liverpool l’admettent : malgré la vente de ces maisons, la délinquance est toujours présente. Les spécialistes considèrent pourtant que ces maisons ont déjà pris de la valeur. Elles sont estimées à 70 000 livres.

francetvinfo.fr

Commentaire

mood_bad
  • Aucun commentaire.
  • Ajouter un commentaire