La proportion des acquéreurs de logements anciens de 60 ans et plus est passée de 13 % à 17,8 % en dix ans.
La proportion des acquéreurs de logements anciens en province âgés de 60 ans et plus est passée de 13 % à 17,8 % entre 2007 et 2017, tous type de logements confondus, selon une étude des Notaires de France rendue publique en début de semaine.
Dans le détail, cette hausse a été plus prononcée sur le marché des appartements anciens où les seniors ont représenté 21,6 % des acquéreurs en 2017, contre 15,4 % en 2007. Sur le marché des maisons anciennes, leur part est passée de 11,4 % à 15,8 %.
« Cette hausse des acquéreurs de 60 ans et plus est à relier au vieillissement de la population. Avec l’allongement de la durée de vie et l’avancée en âge des générations du baby-boom, le vieillissement de la population française se poursuit », analysent les notaires.
Baisse du nombre de jeunes acquéreurs
Les habitants âgés d’au moins 60 ans en province représentent ainsi 26,9 % de la population en 2017, soit une progression de 4,3 points en dix ans. En revanche, la proportion des acquéreurs de moins de 40 ans est moins importante en 2017 qu’en 2007 : -1,5 point pour les moins de 30 ans et -2,8 points pour les 30 à 39 ans. Après avoir progressé jusqu’en 2009 pour atteindre 19,2 %, la part des moins de 30 ans oscille entre 16 % et 17 % depuis 2014.
Cette baisse a davantage touché le marché des appartements anciens. Dans l’individuel, les moins de 30 ans représentent 15,2 % des acquéreurs, aussi bien en 2017 qu’en 2007. La part des acquéreurs de 30 à 39 ans a principalement baissé dans les années 2011 et 2012. Depuis 2013, leur part varie entre 27 % et 28 %.
A l’instar des moins de 30 ans, elle a davantage baissé dans le collectif que dans l’individuel. En 2017, les 30 à 39 ans ont acheté 22,5 % des appartements anciens et 30,5 % des maisons anciennes.
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