Fougères : de nouveaux projets sortent de terre

Fougères va lancer la révision de son Plan local d’urbanisme. Entre reconquête commerciale, politique de l’habitat et préservation du patrimoine, l’équilibre est subtil. Aussi, elle doit faire dans un espace restreint. Alors l’arrivée de nouveaux projets de réhabilitation sont bienvenus.

« Ça bouge dans le logement à Fougères, assure le premier adjoint Eric Besson. Gagner des habitantsen centre-ville, c’est plus de clients potentiels pour les commerces de proximité. » 

Au-delà des programmes d’aide à la réhabilitation qui connaissent un succès exponentiel de nouvelles offres apparaissent renforcant l’attracitivité d’une ville grandissante.

Trois projets de standing

L’ancienne Jardinerie de la Gare devrait se transformer en un bel immeuble en cœur de ville, entre Bonabry et le Forum. | Antoine Victot

Du nouveau place Carnot. L’ancien garage central va devenir un bel immeuble de 18 appartements à l’horizon 2019. Au 7, à la place des établissements Jonard, le projet porté par les Maisons Guillaume est plus avancé et les 10 appartements de standing seront livrés dans l’année. Le promoteur a un autre projet en lieu et place de l’ancienne Jardinerie de la gare. « Le bâtiment a été soufflé lors de la Première Guerre mondiale, il a vrillé, donc on ne pourra pas le conserver », reconnaît Marc Petit. Mais ce sont bien 25 appartements du T1 au T4 et cinq cellules commerciales qui devraient s’élever entre le quartier Bonabry et le Forum d’ici deux ans. « Le projet est bien perçu. Nous avons beaucoup de demande pour habiter en centre-ville. Ascenseur, balcon, parking souterrain, il y aura tout ce qu’on peut attendre d’une résidence aujourd’hui ».

Reconquête des friches industrielles

Ce sont près d’une douzaine de bâtiments industriels ou immobiliers d’importance qui sont aujourd’hui vacants. Un potentiel de mètres carrés énorme. Tous n’ont pas le même statut. Les usines Bertin (avenue Pompidou) sont partagées en propriété par la Ville et Fougères Habitat.

Les anciens bâtiments Lemonnier. | Archives Ouest-France.

Lorsque l’épicerie sociale aura déménagé dans le nouveau pôle social, un programme de réhabilitation pourrait être imaginé. « Il y a un côté traversant très intéressant », reconnaît Eric Besson. En ce qui concerne l’usine Minelli (rue Pasteur), elle sera également libre au moment du départ des Restos du coeur et probablement rasé. « Nous avons déjà des contacts avec des promoteurs privés », confirme l’élu.

Dans ceux laissés vacants par la CCI, l’école d’audio va accueillir la nurserie numérique portée par Fougères agglo. Et puis il y a des verrues à vendre ou en stand-bye comme l’ancien cinéma Le Club, la Banque de France, l’usine Barbier. « Les friches offrent du potentiel, tempère Chrystelle Bissardon. Il faut laisser le temps à la ville de se renouveler et s’adapter aux tendances. »

La rue de la Pinterie prépare sa mue ?

La reconquête des logements vacants de la rue de la Pinterie sera longue. | Ouest-France

Après le réaménagement de la rue Nationale et celui en cours de la rue des Feuteries, c’est le point noir. Un axe stratégique et touristique entre le château et la haute-ville. Une étude est prévue cette année pour réfléchir au stationnement, à la circulation, « mais nous n’avons pas vocation à faire du logement », prévient Eric Besson. L’ancienne école du Sacré-coeur est encore engluée dans un imbroglio juridique, quant au haut de la rue, une coopération est engagée avec Fougères habitat qui pourrait déboucher sur la réhabilitation de quatre logements vacants, avec des garages en rez-de-chaussée.

ouest-france.fr

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