Devenir propriétaire : l’immobilier ancien marche fort !

Si l’année 2018 a commencé en douceur pour le marché immobilier, cela va de mieux en mieux ces derniers temps, notamment pour l’immobilier ancien : les ménages sont de plus en plus nombreux à contracter des crédits immobiliers en raison des taux actuels très avantageux.

L’état des lieux de l’immobilier l’ancien

Selon la dernière note de conjoncture publiée par les Notaires de France, l’immobilier ancien se porte bien malgré une faible diminution du volume annuel à la fin du mois de février 2018 : On comptait alors 965 000 transactions sur douze mois glissants, 4 000 de moins qu’en janvier.

Néanmoins, le volume annuel de transactions a continué de grossir tout au long des douze derniers mois, augmentant de 10,9% sur l’année. Selon les Notaires de France, le volume de transactions devrait maintenir un rythme de croisière dans les mois à venir pour atteindre un niveau plus raisonnable.

Une hausse portée par les faibles taux du crédit immobilier

Si les volumes de transactions n’ont cessé d’augmenter depuis le début de l’année 2015, c’est en grande partie, nous l’avions précédemment évoqué, en raison des taux d’intérêts très bas pratiqués par les organismes de prêt pour le crédit immobilier. Ces taux très intéressants pour les ménages ont été accompagnés d’un allongement de la durée des prêts.

Actuellement les taux d’emprunts restent faibles et atteignent, selon Notaires de France, une moyenne de 1,61%. Pour avoir un chiffre exact lors d’un investissement dans l’immobilier ancien, il est possible de faire une simulation en ligne sur Empruntis.com. Les prévisions des Notaires de France laissent néanmoins penser qu’à la fin de l’année 2018, l’effet de rattrapage aura eu lieu et que les volumes de transaction atteints seront plus raisonnables que ces dernières années.

Les prix de l’ancien en augmentation

Au quatrième trimestre 2017, la hausse des prix de l’immobilier atteignait les +3,4% en comparaison à l’année 2016 à la même époque. Dans l’immobilier ancien, on constate surtout cette hausse pour les appartements (+0,7%), plus prisés que les maisons (+0,3%). D’un point de vue géographique, les Notaires de France constatent que cette augmentation existe surtout dans la région Ile-de-France où les prix de vente ont grimpé de 5,1% sur l’année dans l’immobilier ancien.

A l’intérieur de la capitale, les prix des appartements ont flambé : +8,6%. Cette hausse est également visible dans les autres régions de l’Hexagone mais reste moins prononcée : +2,7% entre fin 2016 et fin 2017. Là encore, l’augmentation est plus forte pour les appartements que pour les maisons.

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