Toujours plus de candidats à la profession d’agent immobilier

Face à un marché de la pierre très dynamique, les mandataires sont de plus en plus nombreux et captent entre 10 % et 15 % des transactions.

Sans boutique, ni vitrine, travaillant à domicile, les mandataires immobiliers, cette catégorie d’agents, née dans les années 2000, ne cesse de prendre du poids. Ils sont désormais 20 726 répartis dans plus de 106 réseaux, selon le site Meilleursreseaux.com qui les recense, dont près de 5 000 ont débuté au cours des douze derniers mois.

Ils captent entre 10 % et 15 % d’un marché très actif : les transactions ont progressé de 30 % depuis 2014 et la hausse des prix est parfois spectaculaire, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, leur assurant des commissions de plus en plus confortables. « Ils gagnent très bien leur vie, en moyenne 30 000 euros par an, après six à huit mois de mise en route », explique Roland Tripard, président d’IAD, leader de la profession de mandataire.

De tels réseaux prospèrent en exploitant une faille de la législation : en théorie, chaque transactionnaire devrait détenir une carte professionnelle délivrée par les chambres de commerce, vérifiant ses compétences et assurances. En réalité, seule la tête de réseau en possède une, qu’elle délègue à des milliers de petites mains.

Univers règlementaire touffu

François-Henri Pinault lui-même s’est intéressé à cette activité et a acquis, par l’intermédiaire de sa holding Artemis, trois réseaux : en 2011, Capifrance et OptimHome puis, en 2015, Refleximmo, respectivement numéros trois, quatre et dix-neuf du secteur en nombre de mandataires. Mais, selon nos informations, le milliardaire cherche aujourd’hui à vendre son pôle immobilier que complète un courtier en crédit, la Centrale de financement. François-Henri Pinault, qui souhaite sans doute profiter du haut de cycle du marché immobilier, opère cet arbitrage après le départ de Patricia Barbizet, directrice de la holding qui avait inspiré ces achats.

Les amateurs devraient être nombreux dans le contexte dynamique actuel. Nexity et Foncia regardent d’ailleurs le dossier. « En deux ans nous aurons []

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