Christophe Robert. « Le logement est un bien dont tout le monde a besoin »

Le mal-logement est un drame qui touche encore plusieurs millions de Français. C’est une fatalité que refuse la Fondation Abbé Pierre. Son délégué général, Christophe Robert explique les actions qu’elle engage pour lutter contre cette inacceptable situation. La Fédération qui, avec 18 autres organisations, vient de signer le Pacte écologique et social.

Pouvez-vous déjà nous tracer un portrait de la Fondation Abbé Pierre ?
C’est une Fondation assez récente puisqu’elle a été reconnue d’utilité publique en 1992. Son budget de 47 millions d’euros provient à 98 % de dons, de legs et un peu du mécénat. Ce qui lui assure une totale indépendance. Elle agit grâce à 150 salariés et environ 200 bénévoles, un siège à Paris et neuf agences régionales, y compris à Saint-Denis-de-la-Réunion. L’action de la Fondation se concentre sur les réponses aux mal-logés. Nous finançons ainsi près de 900 projets par an, réalisés par 450 associations. Il s’agit de la construction de logements très sociaux, de la création de lieux d’accès au droit, du développement de lieux d’accueil de jour pour les personnes sans domicile, d’aides directes aux ménages ou d’actions internationales. Nous travaillons aussi à la connaissance du problème du mal logement, à l’évaluation des politiques publiques et à proposer d’autres politiques locales ou nationales. C’est à ce titre que nous rendons public un rapport annuel sur le mal-logement, ainsi qu’une dizaine de rapports régionaux.

Comment vous situez-vous par rapport au mouvement Emmaüs ?
Le terme mouvement est le bon. Depuis la première communauté que crée l’Abbé Pierre, avant 1954, c’est en ensemble de groupes qui s’est constitué, en France et à l’international

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