Caractérisée par une vocation industrielle prédominante, Sahel Lakhyayta accompagne le développement économique de l’aire métropolitaine en offrant de nouvelles structures d’accueil et, par ailleurs, des opportunités pour la mise en valeur de l’arrière-pays.
Capacité d’accueil limitée, extension urbaine anarchique et urbanisation de plus en plus pesante… ce sont là les principales problématiques auxquelles sont venues répondre les villes nouvelles. En charge du développement de 4 villes nouvelles et de 16 pôles urbains, Al Omrane se veut un acteur de référence dans le domaine du développement territorial. Premier opérateur d’aménagement et de l’habitat au Maroc, Al Omrane joue en effet un rôle précurseur en matière d’urbanisation nouvelle.
C’est d’ailleurs ce que prouve l’expérience des quatre villes nouvelles, à savoir Tamesna, Tamansourt, Lakhyayta et Charafate. Il s’agit de laboratoires architecturaux, urbanistiques et environnementaux qui représentent et matérialisent la mise en œuvre de la politique de la ville telle qu’adoptée par le gouvernement.
Ces villes sont-elles arrivées à terme? «Logiquement un projet urbain de la taille d’une ville nouvelle ne peut pas être jugé avoir atteint ses objectifs sur le court terme puisqu’une ville nouvelle est un projet qui se réalise dans les meilleurs des cas sur une période de 25 à 30 ans», apprend-on de Badre Kanouni, président du directoire d’Al Omrane. Si l’on prend le cas de Tamansourt, cette ville située à proximité de Marrakech dispose largement de l’ensemble des équipements.
Et pourtant, l’aménagement d’un pôle universitaire apportera une nouvelle touche à la ville. Les études sont en cours au niveau du département de l’enseignement supérieur pour positionner la ville dans le savoir. «Tamansourt offre une alternative au développement du Grand Marrakech, tout en encourageant de nouveaux créneaux tels que l’offshoring. Elle projette également d’aménager plusieurs zones d’activité économique et d’artisanat. Elle accueille plus de 55.000 habitants», relève-t-on du président du directoire d’Al Omrane. Du côté de Tamesna, la ville a vu son attractivité se renforcer et offre aux citoyens un cadre de vie meilleur et aux investisseurs de nouvelles opportunités. Ceci ne pouvait se faire sans la dynamique créée par le plan de relance de plus d’un demi-milliard de dirhams, initié par le ministère de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, le Groupe Al Omrane et ses partenaires (départements ministériels, autorités locales, élus, société civile, …).
Tamesna offre aux citoyens un cadre de vie meilleur et aux investisseurs de nouvelles opportunités. «Ici les équipements n’ont rien à envier aux villes qui existent depuis de longues décennies, voire plus. Tamesna dispose en termes de ratios de plus d’équipements que la plupart des villes (écoles, mosquées, centre de santé, parc, maison de jeunes, centre culturel, terrain de sport)», confirme M. Kanouni. Plusieurs projets socio-économiques ont vu le jour à Tamesna qui accueille à ce jour plus de 45.000 habitants.
Citons dans ce sens des écoles, collèges, lycées, un poste de gendarmerie, un centre commercial et de services, un centre de santé, une maison des jeunes, un terrain de sport, une pachalik, un institut de formation professionnelle, des mosquées, un centre de protection civile et un centre de santé.
La ville abritera prochainement un pôle technologique, un marché en plein air, des espaces verts, un hôpital local, et un complexe culturel. De même, les principaux axes routiers de la ville ont été également réaménagés. «L’interconnectivité de la ville n’est pas en reste. Le réseau des routes se renforce autour de Tamesna pour en faire une ville reliée. La ville est aujourd’hui connectée à l’autoroute Casa-Rabat via le contournement de Rabat et la route régionale 4022 reliant Tamesna à l’autoroute Casablanca-Rabat à travers Ain-Atiq», relève-t-on du président du directoire d’Al Omrane.
Se trouvant à proximité de Casablanca, Lakhyayta a vu en une très courte période ses grandes voies aménagées. La ville dispose d’établissements scolaires suffisants y compris des établissements privés. Elle se veut également une nouvelle cité pour le développement durable où 5.000 habitants ont choisi de s’installer.
Caractérisée par une vocation industrielle prédominante, Sahel Lakhyayta accompagne le développement économique de l’aire métropolitaine en offrant de nouvelles structures d’accueil et, par ailleurs, des opportunités pour la mise en valeur de l’arrière-pays. Au nord du Maroc, Charafate vient accompagner le développement industriel de la région et ce en relation avec le Port Tanger-Med. La ville s’adosse à un parc industriel de 350 hectares dédié au secteur automobile initié par TMSA avec une prévision de 30.000 emplois directs et indirects.