Logement : La demande future est de 1,5 million d’unités

L’offre est variée mais les attentes sont de plus en plus pressantes

Du chemin reste à parcourir pour satisfaire la demande persistante dans un contexte où les programmes en cours sont presque arrivés à terme.

C’est un secteur en constante fluctuation. L’immobilier connaît dans le monde entier une conjoncture relativement difficile impactant ainsi la dynamique d’une activité à forte apport économique et social. Le Maroc ne sort pas du lot. Le secteur de l’immobilier au niveau national a du mal à décoller ces dernières années. L’atonie du secteur a fait sombrer les professionnels dans une incertitude qui commence récemment à se dissiper. Un regain de confiance se fait sentir. Certains opérateurs n’hésitent pas à dévoiler leur optimisme quant à l’évolution future de l’immobilier marocain. Tel est le cas d’Al Omrane, opérateur stratégique en matière d’habitat.

Interrogé par ALM sur la conjoncture immobilière nationale, Badre Kanouni, président du directoire d’Al Omrane, indique que «le marché national devrait encore connaître de fortes attentes». Une prévision placée au cœur du plan d’action de la tutelle. Les ateliers de réflexion et de concertation menés entre le département ministériel et les acteurs concernés prennent en considération les grands enjeux du secteur, notamment en termes de disponibilité de l’offre. Alors qu’il se situait autour de 1,2 million d’unités en 2002, le déficit en logement est actuellement estimé à 400.000 unités. Du chemin reste à parcourir pour satisfaire la demande persistante dans un contexte où les programmes en cours sont presque arrivés à terme. En matière de logement, le Maroc dispose d’une palette d’offres variées que cela soit ou en termes de prix en termes de zone géographique.

Toutefois cette disponibilité ne peut assouvir les attentes pressantes des Marocains. «Il est primordial de revoir et réorienter les chantiers entrepris en matière d’habitat en vue de répondre aux demandes futures estimées à 1,5 million d’unités de logement, avec l’émergence de nouveaux types de demandes, dont 40% sont orientés vers le produit social, 13% pour le locatif et 14% pour le logement de la classe moyenne», peut-on relever du président du directoire d’Al Omrane. Se référant à M. Kanouni, «cette démarche requiert la mise en place d’une vision basée sur des actions innovantes et efficaces focalisées essentiellement sur la réponse à la question de l’abordabilité en termes de logements et la recherche d’une meilleure rentabilité sociale».

La résorption et la prévention de l’habitat insalubre figurent également en priorité au même niveau que la stimulation du secteur locatif, la prise en compte des aspects qualitatifs et de durabilité et l’intégration des notions de mixité sociale et le respect de l’équité spatiale y compris entre l’urbain et le rural. Autant de segments autour desquels le Groupe Al Omrane articule sa stratégie.

Commentaire

mood_bad
  • Aucun commentaire.
  • Ajouter un commentaire