Le vaisseau amiral du groupe Lahjouji placé en sauvetage judiciaire

Véritable vitrine du capitalisme marocain post-indépendance, l’ancien géant du BTP, Sotravo tente tant bien que mal de survivre dans un contexte de concurrence exacerbée. Avec peu de succès jusqu’ici…

Le tribunal de commerce de Casablanca a prononcé le 1er octobre dernier l’ouverture des procédures de sauvetage judiciaire à l’encontre de la Marocaine de travaux et d’entreprise (Sotravo). Cette décision de justice visant le groupe spécialisé dans les travaux publics et la promotion immobilière, dirigé par Abderrahim Lahjouji, ex-président de la CGEM et fondateur du parti des forces citoyennes, inquiète fortement ses nombreux créanciers.

TelQuel a appris de source proche du dossier qu’une banque française de la place a mis en demeure Sotravo, en date du 17 décembre, pour procéder à la déclaration d’une créance se chiffrant à 29,4 millions de dirhams. Les difficultés financières de Sotravo ont également incité l’un de ses clients majeurs, OCP, à exiger la mise en jeu d’une caution diverse pour un montant de 2 millions de dirhams.

Acteur majeur des travaux publics, le consortium piloté par Abderrahim Lahjouji dont les deux mandats à la tête du patronat (1994/2000) ont été marqués par la campagne d’assainissement signée Driss Basri, a été sérieusement ébranlé par la montée en puissance de concurrents directs tels TGCC immobilier ou la SGTM

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