L’identité de l’escroc, arrêté début octobre à Paris, n’a pas été divulguée.
Contrairement à l’information publiée le 5 octobre dernier par la radio française RTL et reprise par plusieurs médias nationaux, dont le HuffPost Maroc, l’homme récemment arrêté en France pour spoliation de biens immobiliers serait poursuivi pour une tentative d’escroquerie n’ayant aucun lien avec le souverain marocain, comme cela a pu être relayé.
”Le roi du Maroc n’est ‘pas concerné’ par cette tentative d’escroquerie immobilière, et il n’y a pas d’amalgame possible dans ce dossier entre le patrimoine de l’État et celui du souverain marocain”, indique une source judiciaire proche du dossier contactée par le HuffPost Maroc. La même source rappelle que “cette affaire est relative à des terrains appartenant à l’État marocain”.
Pour mémoire, l’escroc, dont l’identité n’a pas été divulguée au moment de son arrestation par la police française le 3 octobre dernier à Paris, aurait utilisé des faux diplômes pour faire carrière dans l’administration fiscale marocaine. Il aurait détourné l’équivalent de 100.000 euros et falsifié des documents pour vendre, en son nom, deux terrains appartenant à l’État marocain, après avoir obtenu des informations grâce à ses fonctions. “En cas d’extradition, il risque 20 ans de prison au Maroc”, soulignait RTL.