Immobilier/Road Show 2018: Smap Group annonce une nouvelle stratégie

  • Trois destinations retenues: Paris, Bruxelles et Abu Dhabi
  • La région Casablanca-Settat à l’honneur avec un zoom sur l’offre haut de gamme

Lueur d’espoir pour les promoteurs en cette période de crise immobilière. La diaspora marocaine serait toujours intéressée par l’achat d’un bien immobilier, malgré les effets de la crise financière et surtout de la crise de confiance entre les promoteurs et les acquéreurs.

Un constat relevé par Samir Echammah, président du Smap Group, hier 12 février, à Casablanca: «Depuis deux ans, nous remarquons un regain d’intérêt pour l’acquisition d’un bien immobilier auprès de la diaspora marocaine et également auprès des clients français. Actuellement la demande est là, mais elle est de plus en plus qualitative».

La balle est, donc, dans le camp des promoteurs immobiliers, car l’investisseur MRE est devenu vigilant et plus exigeant. «Actuellement, la concurrence est rude. Chaque promoteur innove pour attirer plus de clients en offrant un meilleur cadre de vie avec des composantes animation, sport et une offre viable», confirme Mustapha Allali, vice-président de la Fédération nationale de promoteurs immobiliers (FNPI). Un grand ménage a été opéré par Smap Group en partenariat avec la fédération pour ne retenir que les bons opérateurs. L’enjeu est de garantir une crédibilité de l’immobilier «made in Morocco».

Dans un contexte en pleine mutation, Smap Group a également revu sa copie pour adapter ses expositions à une clientèle plus exigeante. Seulement trois destinations ont été retenues pour le Road show 2018. Il s’agit de Paris, Bruxelles et Abu-Dhabi. Ce sont les étapes les plus attractives, précise le management. Au total, 80.000 visiteurs sont attendus cette année.

Plus  de 125 exposants prendront part à ce road show cumulant ainsi 45.000 m² de surfaces d’exposition et d’animation sur l’ensemble des salons. Cette année, la région de Casablanca-Settat a été à l’honneur, lors de la 15e édition du Smap Paris prévue du 22 au 24 juin au Parc des Expositions-Porte de Versailles.

Objectif: Promouvoir l’offre immobilière dans la région Casablanca-Settat auprès des habitants de l’Ile-de-France dont le tiers de la diaspora est originaire. Pour mieux rassurer les visiteurs, des cycles de conférences de notaires marocains sont programmés. Par ailleurs, des ateliers thématiques sur le marché immobilier sont au programme.

La nouvelle réorientation stratégique du groupe s’articule également autour des résidences de gamme supérieure, des logements intermédiaires et de projets de haut standing. Un pavillon excellence est prévu. Le logement social se retrouve «out» car il n’est plus au cœur de la demande de la diaspora. Autre constat: l’immobilier marocain semble de nouveau séduire les Européens. Le nombre de visiteurs européens a progressé sensiblement représentant environ 1 visiteur sur 10. «C’est le taux le plus important jamais observé au cours des 5 dernières années», fait valoir Samir Echammah.

Une tendance confirmée lors du Smap Immo 2017. La majorité des visiteurs ont entre 35 et 60 ans. C’est un moment de la vie où la question de l’acquisition d’un patrimoine immobilier devient cruciale. Les visiteurs européens sont plus âgés que les Maghrébins à cause d’une forte présence de retraités attirés par le bien-être et des conditions de vie meilleures au Maroc. Autre constat: la forte présence de jeunes de moins de 35 ans (29,1%) illustre parfaitement l’attractivité de l’immobilier marocain auprès des primo-acquéreurs. Un public particulièrement sensible à l’innovation et aux nouvelles technologies (une réflexion à développer autour de la smart city).

Nouveau SRAT pour Casablanca-Settat

Bientôt une nouvelle reconfiguration urbaine de Casablanca-Settat. Mustapha Bakkoury, président de la région, a annoncé qu’un nouveau schéma directeur de l’aménagement du territoire (SRAT) est en cours d’élaboration. «Le SRAT créera de nouvelles opportunités d’investissements au niveau de la région et permettra de réduire la pression sur certaines zones où le foncier reste cher suite à la forte demande. Il y a des communes qui ont des assiettes foncières disponibles mais ne disposent pas d’infrastructures pour mieux attirer les investisseurs», souligne le président de la région. «Nous devons avoir une meilleure harmonisation urbaine et migrer vers l’auto-financement de l’urbanisme», ajoute Bakkoury.

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