Les volumes de ventes et les prix devraient rester élevés cette année, mais les acheteurs prennent soin de ne pas surpayer leurs biens. Malgré la pénurie d’offre qui menace certains centres-villes, la négociation est la règle.
Après l’emballement, le discernement. L’année 2017 a été un millésime immobilier exceptionnel en tout point (nombre de ventes, prix et progression dans les villes les plus recherchées) et les indicateurs du marché restent tous au vert, taux de crédit compris. 2018 devrait donc se poursuivre sur cette lancée et, même si les records de 2017 ne seront sans doute pas battus, le marché est loin de s’essouffler.
L’année devrait offrir de belles opportunités, mais les acheteurs vont se montrer plus sélectifs. Ils n’auront pas toujours beaucoup de choix dans certains centres-villes où la pénurie commence à se faire sentir. Mais cela n’empêche pas forcément d’âpres négociations. Car, désormais, les conditions de prêt toujours avantageuses ne suffisent plus à absorber les hausses de prix. En revanche, dans des zones moins recherchées, les tarifs ont tendance à baisser avec quelques bonnes affaires à la clé.
«Les volumes de ventes restent soutenus, souligne Christine Fumagalli, présidente du réseau Orpi. Sur les deux premiers …[Lire plus]