Immobilier : ce que la hausse des taux de la FED changera pour votre crédit

Elle l’avait annoncé, elle l’a fait. Et malgré les tweets vindicatifs de Donald Trump, qui lui enjoignait de ne rien changer, la Réserve fédérale américaine (FED) a augmenté ses taux d’intérêt pour la quatrième fois de l’année. Hier, la Fed a relevé d’un quart de point de pourcentage le taux d’intérêt au jour le jour, situé désormais entre 2,25 % et 2,50 %. Les taux se hissent ainsi à leur plus haut point depuis douze ans alors que la Fed a mené une politique de taux zéro pendant presque 8 ans pour soutenir la reprise après la crise financière. Toutefois, la banque centrale américaine a indiqué prendre acte du ralentissement de la croissance américaine et ne devrait relever ses taux que deux fois l’an prochain au lieu de trois.

Au cours des 10 dernières années, les baisses de taux des banques centrales ont eu un impact sur les taux d’intérêt, passés pour les OAT (Obligations Assimilables du Trésor) de quasiment 5 % en 2008 à moins de 1 % depuis 2015. Bien sûr, l’inverse est vrai : une hausse des taux directeurs se traduit, pour le consommateur, par une hausse des taux de crédit, notamment pour les prêts immobiliers. En Europe, la Banque Centrale Européenne (BCE) a entériné la semaine dernière l’abandon fin décembre de sa politique de « QE » (Quantitative Easing), mise en place en 2015 pour soutenir l’économie en zone euro, malgré les nuages qui s’accumulent sur la croissance. Cette politique avait notamment eu pour conséquence de faire baisser les taux de crédit accordés aux ménages. En 2018, l’année aura été historiquement basse, avec un taux moyen, toutes durées d’emprunt confondues, de 1,44 % en novembre (contre 1,49 % en janvier), selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

Commentaire

mood_bad
  • Aucun commentaire.
  • Ajouter un commentaire