Immobilier ancien : les femmes seules diffèrent leur achat

Les femmes célibataires préfèrent acheter plutôt que louer. Si elles deviennent propriétaires plus tardivement que leurs homologues masculins, elles achètent en revanche le même type de bien pour un budget quasi identique.

La parité homme/femme s’exercerait -elle sur le terrain de l’achat immobilier ? C’est ce que tend à prouver la dernière enquête menée par la Chambre des Notaires d’Ile de France. Selon cette récente étude, en 2017 sur l’ensemble de la région francilienne, 85 000 acquisitions ont été le fait de personnes célibataires. Sur ces 85 000 acquisitions, 51 % ont été réalisées par des femmes et 49 % par des hommes soit une répartition par sexe quasi équilibrée. L’occasion de se pencher plus sérieusement sur le profil de ces acheteurs solo.

Un même type d’appartement. Hommes et femmes achètent en effet des biens très similaires. Un appartement pour près de 88 % d’entre eux et plus précisément un deux pièces pour 40 % des personnes seules. La localisation du bien est également très proche. Parmi les acquéreurs masculins 20 % ont choisi d’élire domicile dans la Capitale et 42 % ont privilégié la Petite Couronne contre respectivement 21 % et 40 % des femmes.

Un budget similaire. Sur l’ensemble de l’ile de France, les femmes seules dépensent 200 000 euros pour acquérir un appartement ancien, les hommes 188 000 euros. Le budget médian des femmes pour l’acquisition est donc légèrement supérieur à celui des hommes dans tous les départements excepté Paris ou il est quasiment identique soit 320 000 euros. La capitale détenant toujours la palme du mètre carré le plus dispendieux.

Les femmes achètent plus tard. 60 % des acquéreurs célibataires masculins ont moins de 40 ans contre 49 % pour les femmes. L’âge médian étant de 36 ans pour les hommes et de 40 ans pour les femmes. Une situation qui s’explique notamment par des revenus plus élevés qui permettent de constituer un apport personnel plus rapidement ou de disposer d’une capacité de remboursement plus forte. In fine, le marché immobilier traduit les disparités objectives existant entre les hommes et les femmes au sein de la société française conclut l’étude.

Le point sur la conjoncture immobilière
En ce début d’année, l’activité immobilière francilienne se consolide à un haut niveau. 41 260 ventes de logements anciens ont été enregistrées entre décembre 2017 et février 2018 selon la chambre des Notaires d’Ile de France. Soit une progression de 20 % par rapport à la même période. Sans surprise, la Petite Couronne affiche les meilleurs résultats avec une croissance de son activité de 6% pour les appartements et de 9 % pour les maisons. Côté prix, sur un an, les logements affichent une augmentation de 4,4% essentiellement tirée par la Capitale.

Des hausses attendues dans les prochains mois.
Les indicateurs avancés sur les avant-contrats laissent présager une augmentation modérée des prix dans les prochains mois. A Paris, le mètre carré devrait ainsi atteindre 9 350 € en juin, soit une hausse annuelle de 7,7%. Concernant le reste de l’Île-de-France, il faut également s’attendre selon la chambre des Notaires, à voir le prix des appartements grimper de 5 %, et celui des maisons atteindre 2,7%.

PAP.fr, Immobilier de particulier à particulier

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